Des éraflures sur la vestale, violée à la rafale
Je crée une amplitude cognitive
Malgré ma respiration marouflée à la récidive
Écartez vous, maudits saltimbanques à la trompette
La plume est la seule rectitude vous renversant à la rondelette
Des cuvettes vous avez bâti des montées
Et taillé les montées en sépultures
De “l’Afrique à frics” se lit l’Afrique “à frite”
Nous voilà donc, tous, à table
Le corrupteur ferme ses portes
Le corrompu doit faire face, seul au coronavirus.
Je ne dis pas que Guy Mary a raison mais ma raison accepte que mon monde est en fenaison.
Au lieu de moderniser notre plateau technique médical on a préféré flaire nos familles malades vers l’Europe qui aujourd’hui nous ferme ses lignes aériennes.
Au lieu de s’investir dans l’éducation et la formation de nos ressources humaines en santé et autres secteurs vitaux, on s’en fout de l’école qui n’enseigne même plus la moitié du son quantum horaire.
Aujourd’hui l’autre ferme ses portes, le virus dicte sa loi et certains pensent au troisième mandat afin de continuer à recevoir leurs mandats à la banque.
Certains étriqués messages d’usufruitiers dithyrambiques me font brûler le corps, des phalanges à la boite crânienne ; d’autres, lésés lors du partage du gâteau se transforment en rabats-joies politiques.
Nous voilà en saltimbanques
Par Kalilou Ba, le Négrillon, professeur d’Anglais et membre de la cellule de communication du Réseau des Enseignants ADK