Kaolack/ Journée mondiale de la fille. Les mariages précoces et les réseaux sociaux cites comme facteurs d’échec ou de perversion pour les filles

Célébrée cette année par « Plan International » en compagnie des mairies et Keur Madiabel et Wack Ngouna, les organisations de défense des droits humains et autres partenaires sociaux, la journée mondiale de la fille a été poursuivie hier à Kaolack sous le slogan « Ensemble mobilisons nous pour promouvoir les droits des filles, le leadership et l’égalité du genre ». Histoire de sensibiliser les parents et autres responsables des lieux de fréquentation des filles sur les nombreux facteurs de privation des libertés des filles, mais aussi de dénoncer avec énergie certaines pratiques socioculturelles et autres produits issus de l’espace technologique nouvelle et qui constituent pour autant des dangers notoires à la dépravation des filles. Ainsi comme retenu cette année par les organisations mondiales de défense des droits humains, et ceux de la fille en particulier, les mariages précoces et des réseaux sociaux constituent les exemples les plus compromettants à la vie normale des filles. D’après certains statistiques tirés des études précédemment menées, il est constaté que dans la région de Kaolack 39 % des cas de mariage des filles sont de type forcé et proviennent de parents non avertis, qui se soucient à peine des droits de leurs progénitures. La région de Kolda bat le record avec un taux de 68 % de jeunes adolescentes. Mieux, des filles n’ayant pas encore atteint l’âge adulte c’est-à-dire leurs 18 ans. Outre l’appel que la représentante des filles au panel qui a été littéralement tenu lors de cette journée mondiale de la fille, incitant les décideurs à revoir le code pénal sénégalais qui donne à la fille 16 ans pour devenir majeure et être en âge de se marier, cette rencontre a aussi constitué un moment fort pour ses organisateurs de se lancer le défi de porter le combat. D’abord pour réduire le taux des mariages forcés à leur plus faible échelle, mais également pour combattre dans le sens de restituer aux filles du pays tout entier les 18 ans que leur confère naturellement les textes de la législation sénégalaise pour la fixation de l’âge adulte aux filles. Toutefois en ce qui concerne les réseaux sociaux, il est aussi constaté lors de la série de communication que les réseaux même s’ils sont d’un apport considérable dans le changement et la vie des filles, ils constituent aujourd’hui des outils de communication d’un danger notoire dans la vie des filles. Et beaucoup parmi les jeunes filles tombent dans les filets de la perversion, de l’échec, des délinquants ou des personnes très mal intentionnées à cause des réseaux sociaux. Un fait de société, que bon nombre de participants à cette série de panels a d’ailleurs, dénoncé et profité pour une sensibilisation largement ouverte en direction des filles.

Auteur: Abdoulaye FALL
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