Dans la poursuite du programme national de vulgarisation de la santé publique et d’une meilleure prise en charge médicale des populations sur le territoire national, le Ministère de la santé et de l’Action sociale en partenariat avec l’Alliance nationale des communautés pour la santé (Ancs) , a procédé hier Jeudi 17 Novembre à Kaolack à la sensibilisation de ses partenaires médicaux et sociaux sur le nouveau plan d’actions communautaire qu’elle compte dérouler pour les mois voire les prochaines années. Dans cet exercice, il a ténu une réunion d’informations, de sensibilisation, mais surtout encourager les différents acteurs avant de saluer la dynamique unitaire constituée autour de cette synergie d’actions pour la réussite de l’ensemble des activités déroulées en amont. Ainsi présidée par le directeur général de la santé publique le Dr Bernabé Gning, aux côtés du Médecin chef régional de Kaolack Dr Aïssatou Barry, cette rencontre au-delà du besoin de faire le tirage du bilan des années écoulées, a aussi servi de cadre pour repositionner les acquis et positionner les nouvelles stratégies pour redynamiser le plan de mise en œuvre des soins de santé primaires pour lesquels le Sénégal a pris des engagements internationaux. Et ceci en termes de prévention, recours précoces aux structures sanitaires en cas de besoin, et la prise en charge gratuite des soins communautaires par l’État du Sénégal. Dans toutes les localités visitées, la délégation ministérielle et de l’Ancs a trouvé nécessaire de mettre plus l’accent sur l’approche multisectorielle en regroupant l’ensemble des parties prenantes. Aussi de passer en revue les résultats d’intervention à base communautaire. Autrement dit, les besoins des populations en matière d’information sur la prise en charge, de santé et autres soins médicaux auquel elles aspirent constamment. Ces besoins résultent en effet les problèmes souvent soumis aux structures de santé, la qualité de la prise en charge, et surtout le niveau de satisfaction des patients par rapport à la prise en charge. A ce paquet de demande sociale, s’ajoute la mise en place d’un haut cadre d’échange, de collaboration et concertation avec les professionnels de la communication ( journalistes et communicants) auquel le Ministère de la santé est directement interpellé. Et ceci pour que la communication doit adaptée au contexte de chaque communauté afin de permettre au Ministère et ses partenaires de développer des stratégies de communication taillées à juste mesure. Il faut cependant ajouter qu’à l’issue de ces travaux, l’Ancs a remis un important lot de produits d’usage à la région médicale de Kaolack pour une modeste contribution à la prise en charge, également à la santé et au bien-être social des communautés.
Abdoulaye Fall