La tête de liste de la coalition ” Ànd Nawlé Ànd Liguéey ” était en visite de proximité à Sara Nimzatt, commune de Kaolack, ce samedi. Répondant aux nombreuses sollicitations des riverains qui lui ont posés des doléances notamment dans le domaine de réfection des lieux de culte comme les mosquées, les morgues et les lieux de commerce en l’occurrence le marché Kibel, l’homme d’affaires a dévoilé un programme commubal ambitieux dédié spécialement à ce domaine.
À Sara Nimzatt, l’imam Diop et les notables de la zone ont reçu le président Serigne Mboup dans l’enceinte de la mosquée du quartier pour égrèner un chapelet de doléances. ” La réfection de notre mosquée est une vieille demande que nous portons depuis des années, en plus de la vétusté des lieux, nous n’avons pas de morgue encore moins un endroit où les femmes doivent prier à l’abri comme nous le recommande l’islam ” a plaidé l’imam devant les notables.
” Nous devons redorer le blason de la politique car elle est noble, elle doit servir les intérêts et le bien être des populations et le prophète ( psl) a montré l’exemple à Médine. Mais affamer les populations pour revenir les corrompre avec l’argent mal acquis est vil, et celà n’est pas notre vision car nous venons pour autonomiser les populations ” a estimé le président Serigne Mboup devant une assemblée d’imams et notables acquise à sa cause.
Prenant en exemple, les pays occidentaux, le candidat de la liste ” Ànd Nawlé Ànd Liguéey “, a rappelé que la construction des lieux de culte et des espaces de commerce est dédiée aux municipalités. ” Dans les pays développés, la construction des lieux de culte comme les églises, les mosquées ainsi que les morgues et les marchés, est financée par la municipalité ” a rassuré M. Mboup.
Pour conclure, il a exhorté les populations de Sara Nimzatt à se mobiliser pour lutter contre une petite minorité qui s’accapare des pouvoirs et des biens de la majorité. Une entité dont les études et même le salaire ont été financés par l’Etat, et qui veut aussi nous diriger alors que nous sommes plus nombreux.
Babacar Touré