Serigne Fallou Amar de l’alliance pour la république ( APR) de la commune de Kaolack a réuni ses partisans en assemblée générale ce dimanche à Ocass. Une occasion saisie par le jeune politique pour étaler les maux de la ville du centre, demander la création d’autres communes d’arrondissement et d’avertir le président Macky sur le choix du futur candidat de la coalition Benno Bok Yakaar aux élections locales.
Galvanisé par une forte mobilisation, le jeune responsable proche de la mouvance présidentielle Serigne Fallou Amar a peint un tableau sombre de la commune de Kaolack tout en rappelant son passé glorieux marqué par ses valeureux fils qui ont marqué l’histoire politique et économique du Sénégal de l’indépendance à nos jours.
» Kaolack mérite un plus de respect et de considération, car rien ne va plus dans cette commune qui, jadis, était le grenier du pays. Il n’y a plus d’usines, toutes les entreprises qui fournissaient du travail aux jeunes sont fermées, seul le jakarta est l’alternative. Alors que cette ville a vu naître Valdiodio Ndiaye, les premiers ministres Moustapha Niass, Souleymane Ndéné Ndiaye, Abdou Mbaye, Aminata Touré, les anciens argentiers de l’État comme Babacar Ba et Mamadou Lamine Loum, le juge Kéba Mbaye, j’en passe » a t- il laissé amèrement entendre.
Compte tenu de ce bilan non reluisant sur Kaolack, M. Amar met en garde le président Macky Sall Sall contre le parachutage et le forcing sur le futur candidat de la coalition Benno Bok Yakaar aux municipalités de janvier 2022. » Il n’est plus question de reconduire quelqu’une qui a déjà fait ses preuves, quelqu’une qui est vomie par les populations en l’occurrence Mariama Sarr, sinon, nous voterons contre. Nous voulons de la jeunesse comme nous au niveau des organes de décision et aux postes de responsabilité, ou un changement radical avec des technocrates comme Pape Mademba Bitéye ou l’homme d’affaires Sérigne Mboup » a-t-il martelé.
Pour conclure, M. Amar et la jeunesse de Ocass ont réclamé la partition de Kaolack en deux mairies d’arrondissement et une mairie de la ville. » Avec son extension incessante et ses 45 grands quartiers, nous réclamons l’éclatement de la commune, ainsi les administrés pourront être plus proches de leur administration et la décentralisation sera actée de manière concrète » clame – t- il