La visite du président Macky Sall en France a été une occasion saisie par les aperistes qui vivent en Angleterre pour le rencontrer afin de lui exposer les problèmes de nos compatriotes qui y vivent et les querelles internes qui gangrènent leur parti. À l’arrivée, ils ont fait le voyage pour rien car leurs camarades de France ne leur ont pas donnés l’opportunité ce qui a suscite chez eux une incompréhension totale.
” Avec trois de nos camarades de parti nous nous sommes rendus à Paris le 12 novembre dernier pour assister à la rencontre que le président Macky sall a bien voulu accorder au militants de l’APR France. Le but de notre voyage était de le rencontrer pour lui exposer les difficultés que nos sections et coordinations traversent ici en Angleterre et essayer de voir ensemble les solutions préalables pour pouvoir surmonter ces problèmes ” a expliqué Aicha Ba responsable Apr à Manchester.
En 10 ans de pouvoir, le président de la République ne s’est rendu que deux fois en Angleterre alors que nos compatriotes qui ont rejoint ce pays pour y grossir encore la Diapora depuis la crise de 2008 sont évalués à plus de 100 mille et ils traversent des difficultés majeures. ” Voir le chef de l’État en France est plus facile plutôt qu’ailleurs mais nos camarades basés dans l’Hexagone n’ont pas voulu nous donner la parole ce qui a été vraiment dommage car c’était la seule opportunité qui se présenter à nous pour le moment” renchérit Fatim Faye coordinatrice de l’Apr à Londres qui n’a pas manqué d’appeler certains responsables de l’organisation plus cléments et accueillants vis à vis de leurs camarades bases dans les pays voisins.
Pour conclure, Suzanne N’diaye coordonnatrice de Leeds au Royaume-Uni, responsable de l’Apr à Manchester réclame au président Macky Sall un émissaire en Angleterre afin de réorganiser le parti surtout la Délégation des Sénégalais de l’Exterieur ( DSE/ APR) et d’accorder plus de considération aux militants avant les législatives. ” Seul un travail sérieux et productif de coordination pourrait faire revenir nos camarades partis dans l’opposition car la crise est profonde.”